Il faut tenir compte d'un autre facteur : la multiplicité des visiteurs, qui ne se communiquent pas les renseignements recueillis. Le dirigeant d'entreprise qui reçoit successivement des agents de la Chambre de commerce et d'industrie, d'Oseo, de l'Agence régionale de développement et de la DIRECCTE finit par ressentir une certaine lassitude à devoir répétitivement faire part de ses attentes et de ses difficultés, si bien que le dialogue perd en efficacité et en qualité. C'est pourquoi nous souhaiterions un pilotage du lien entre les acteurs publics et l'entreprise. C'est ce que nous commençons de faire pour l'international : là où les régions ont été désignées pilotes de l'internationalisation des entreprises, nous allons établir des plans d'action partagée, de manière que l'entreprise n'ait à exprimer ses attentes qu'une seule fois. Il faudrait généraliser ce principe, qui trouverait sa traduction dans une charte définissant, en fonction des spécificités de l'entreprise, un plan d'action et des objectifs pour chaque acteur.