À mes yeux, tout dispositif qui permet de développer l'offre de logements, notamment social, en mobilisant l'argent disponible est, par définition, de bon aloi. J'ai demandé aux équipes de la DHUP d'évaluer, en lien avec nos collègues de la direction de la législation fiscale, la rentabilité pour la collectivité de l'usufruit locatif intermédiaire par rapport à celle des autres dispositifs. Si, pour avoir un logement locatif social pendant quinze ans, nous sommes amenés collectivement à mobiliser nettement plus d'argent public que pour avoir un logement social ad vitam aeternam, nous devrons clairement nous interroger. Cette considération est valable pour tout dispositif.
En tant que directeur de l'habitat, ma préoccupation est de réaliser des logements sociaux là où nos concitoyens en ont besoin et au moindre coût pour les finances publiques.