Je ne comprends pas pourquoi, alors que nous examinons ce texte en procédure accélérée, on scinde en deux parties des éléments qui pourraient être aisément votés aujourd'hui.
Je comprends l'argument consistant à dire que nous examinons une partie cette semaine, l'autre partie dans six mois. Mais puisque nous sommes dans le cadre d'un examen en urgence, autant profiter du traitement particulier octroyé à la représentation nationale sur ce dossier, c'est-à-dire la logique de la guillotine, pour aller plus vite et parler de ces éléments touchant à la qualité de vie !
À un moment où notre pays est malheureusement confronté à une série de problèmes, notamment dans ce que l'on appelle pudiquement les quartiers, je ne vois pas pourquoi le Gouvernement, qui a promis d'agir sur ce dossier, ne profiterait pas de cette magnifique opportunité offerte par l'opposition, pour enrichir son projet en installant des systèmes de vidéosurveillance, dont on sait qu'ils ont une action régulière sur la baisse de la délinquance, même si certains maires de gauche hésitent encore aujourd'hui à s'en doter. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)