L'hôpital s'est déjà beaucoup adapté grâce à ses personnels qui ont consenti des efforts importants, alors qu'ils évoluaient dans des conditions de travail difficiles dans les CHU et les hôpitaux généraux.
Dans son avis, le Haut conseil pour l'avenir de l'assurance maladie (HCAAM) avait employé le terme de « transition épidémiologique », qui renvoie au remplacement de maladies aiguës par des maladies chroniques et au vieillissement de la population : les CHU sont-ils capables de faire face à ces évolutions ? Monsieur Couty, vous développez dans votre rapport la notion de responsabilité sociale du service hospitalier : pourriez-vous nous la décrire davantage ? Un sondage récent a mis en lumière l'attachement des Français aux urgences hospitalières ; ils s'y rendent pour la qualité des soins dispensés et à cause de l'insuffisante implantation des maisons médicales de garde : n'y a-t-il pas un antagonisme entre la manne financière perçue par l'hôpital grâce aux urgences et le recours aux maisons médicales de garde ?