Monsieur Couty, il faut s'appuyer sur votre important travail de concertation effectué lors des d'auditions qui ont précédé la publication de votre rapport ; il apparaît ainsi que de plus en plus de postes restent vacants à l'hôpital public – ce qui n'est pas dû aux 35 heures, puisque le nombre de praticiens hospitaliers a fortement augmenté à la suite de la mise en place de la réduction du temps de travail – et que certaines disciplines comme l'anesthésie-réanimation, la médecine d'urgence et l'imagerie souffrent d'un fort déficit démographique dans toutes les régions et dans l'ensemble des hôpitaux. Cela pèse sur l'organisation et sur la qualité des soins hospitaliers, car cela accroît la charge de travail des équipes restantes ; les hôpitaux ont donc de plus en plus recours à l'intérim. Celui-ci peut se révéler utile lors des congés maternité ou de maladie, ou pour faire face à une situation exceptionnelle, mais il est devenu indispensable dans certains hôpitaux et dans certaines disciplines pour assurer la continuité des soins. Avez-vous été interpellé sur cette question au cours de votre mission et partagez-vous le diagnostic que je viens de dresser ? Quels sont les conseils que vous pourriez prodiguer au groupe de travail que j'anime sur ce thème ?
Le pacte de confiance vous semble-t-il en mesure de résoudre l'ensemble des problèmes d'attractivité de l'hôpital, notamment dans le recrutement des médecins dans toutes les disciplines ?