Avis défavorable, pour trois raisons. D'abord, si nous ouvrons la porte aux victimes, il faudra le faire pour toutes les autres catégories de justiciables. Ensuite, la composition du Conseil national de l'aide aux victimes étant particulièrement complexe – il comprend à la fois des élus et des représentants des associations oeuvrant dans le secteur –, il lui sera difficile de désigner un représentant. Enfin, le fait qu'il s'agisse d'une instance créée par décret soulève une difficulté juridique – qui pourrait toutefois être surmontée.