L'évaluation de la politique d'aide au développement est l'un des points noirs signalés par la Cour des comptes dans son rapport. L'AFD consacre à peine trois millions d'euros à l'évaluation de l'ensemble de ses aides. Envisagez-vous de renforcer ces moyens ? Des pans entiers de l'activité de l'Agence ne sont pas ou très peu évalués : c'est le cas du fonds de solidarité prioritaire, des subventions aux associations, de l'aide liée ou de l'aide budgétaire. Ne sont pas évaluées non plus les marges de manoeuvre que permettent de dégager les annulations de dette ou les contrats de désendettement et de développement. Comment apprécier leur impact ?
Les instances de cogestion telles que le CICID, la conférence d'orientation stratégique et de programmation (COSP), créée par le CICID en 2004, ou bien encore le conseil d'orientation stratégique de l'Agence, qui réunit l'ensemble de ses ministres de tutelle, n'ont plus été convoqués depuis 2009. L'éclairage nouveau qu'ils pourraient apporter serait pourtant utile. Comment envisagez-vous de relancer ce partenariat ?