J'étonnerai certainement mon ami Jean Glavany en commençant par rendre hommage au travail de Dov Zerah à la tête de l'AFD. Si je figurais parmi les sceptiques – c'est un euphémisme – lors de sa nomination, force m'est, à l'issue de son mandat, de reconnaître qu'il a bien travaillé, comme j'ai pu le constater en Afrique de l'Ouest.
Je souhaiterais qu'au-delà des beaux rapports annuels qu'elle produit, la filiale Proparco soit plus transparente dans ses interventions.
Je souhaiterais également que les responsables de l'AFD, à tous niveaux, se départissent d'un esprit bureaucratique et technocratique qui, hélas, continue d'imprégner jusqu'à leur langage.
Enfin, nul n'a réussi depuis des années à me convaincre qu'il fallait continuer d'aider les pays dits émergents, notamment une puissance économique et financière telle que la Chine. J'ai envie de dire : ça suffit ! La Chine n'est pas le Burkina Faso ! Nous sommes menés en bateau depuis des années et les arguments qui nous sont opposés ne tiennent plus. Donnez un signal positif en stoppant ces aides.