Il ne saurait y avoir de développement durable dans la durée sans développement local ni donc de mobilisation des acteurs locaux. Il faut s'appuyer davantage sur les acteurs de la coopération décentralisée. Lorsque l'AFD a limité à 300 000 euros le montant maximal des partenariats dans le domaine de l'eau et de l'assainissement, elle a bloqué la dynamique des acteurs locaux dans certains pays, notamment en Afrique subsaharienne. Ces acteurs ont beaucoup évolué depuis vingt ans. Lors du dernier sommet international Africités à Dakar en décembre dernier, ils ont été unanimes à dénoncer de n'être pas assez associés. Quel est votre sentiment sur le sujet ?