Le week-end dernier, le président de l'Assemblée nationale malienne et le président de la commission de la défense de cette même assemblée, s'exprimant devant l'assemblée parlementaire de l'OTAN, ont manifesté leur reconnaissance à l'égard de la France, mais aussi leur souhait de voir l'Alliance atlantique s'intéresser à la région. On sait que les Britanniques ne conçoivent que dans le cadre de l'OTAN un engagement de forces qui, du côté allemand, se heurte à des obstacles constitutionnels : en somme, les Français sont les seuls à être immédiatement opérationnels dans un cadre institutionnel. Quelles leçons stratégiques, politiques et militaires peut-on tirer à cet égard de l'opération Serval ?