Il va de soi, monsieur Woerth, que les gains sont, d'année en année, de plus en plus difficiles à obtenir, puisqu'on sollicite toujours les mêmes catégories. Les derniers efforts sont les plus durs.
Monsieur le Premier président, pouvez-vous préciser la structure des pertes de recettes ? Pour l'impôt sur les sociétés, quelle est la part de la crise ? Quelle est celle des mesures censurées par le Conseil constitutionnel ? De manière pluriannuelle, et non plus seulement pour 2012, quelle baisse de recettes engendrent respectivement la crise, les exonérations fiscales et, enfin, la fraude et l'évasion fiscales ?
Vous prônez la diminution des dépenses, mais je vous invite à réfléchir à ce qu'elle induit en termes de perte d'emplois et de baisse du service public.