Éric Alauzet est bien confiant quand il parle des « derniers efforts » : en 2012, le déficit se montait encore à 87,2 milliards d'euros !
Après la révision générale des finances publiques – RGPP –, qui a permis d'économiser 6 milliards entre 2009 et 2012, nous sommes passés à la MAP. Peut-on en attendre les mêmes effets, voire des effets plus importants ou plus durables ?
Pouvez-vous nous expliquer l'étonnant optimisme de la troisième loi de finances rectificative, votée fin 2012, concernant les recettes de TVA ? Il explique à lui seul l'écart de 3,5 % entre les prévisions et l'exécution.
Si, l'an dernier, les départs en retraite se sont massivement reportés, c'est l'inverse qui se produit cette année. A-t-on mesuré l'impact qu'aura ce phénomène ?
Enfin, je reste convaincue que l'absence de collectif budgétaire ce printemps rendra difficile l'avancée du « paquebot France », alors qu'explosent toutes les dépenses nécessaires au quotidien de nos concitoyens.