Comme Lionnel Luca, je m'étonne que les actions dans les zones en difficulté ne soient pas laissées à l'éducation nationale.
Je ne reviens pas sur le fameux article 2, mais soyez sûre que, demain, nous ferons valoir nos arguments à propos de cette faute stratégique. Nous sommes en train de faire le travail des autres alors qu'il nous revient de défendre notre langue !
Dans l'Union européenne, notamment à Bruxelles, quelles actions menez-vous pour que l'usage de la langue française soit respecté ? Nous l'avons encore constaté avec Audrey Linkenheld dans un rapport sur la recherche, la Commission est une machine à anglicisation. Les murs de tous les locaux y sont tapissés d'informations en langue anglaise. Ce n'est pas acceptable ! Toutes les demandes de PCB – l'équivalent pour la recherche d'Erasmus – sont faites uniquement en anglais. Nos propres diplomates ne parlent pas notre langue lorsqu'ils interviennent. Or, jusqu'à nouvel ordre, le français est une langue de travail à l'Union européenne. Il nous faut réagir devant son éviction progressive et nous montrer cohérents. Toute politique ne peut réussir que si elle est cohérente et s'inscrit dans la durée.