Intervention de Philip Cordery

Réunion du 21 mai 2013 à 16h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilip Cordery :

Sans refaire le débat sur l'enseignement supérieur, je crois que la proposition du Gouvernement participe d'une action plus offensive de la francophonie. Avec les garde-fous posés en commission, et comme c'est le cas pour l'apprentissage précoce des langues étrangères, je suis convaincu que c'est par la diversité linguistique que nous gagnerons la bataille de la francophonie et non par une vision purement défensive. C'est en développant l'enseignement bilingue à l'étranger, en ayant des partenariats avec d'autres pays que nous pourrons mieux asseoir l'utilisation du français dans le monde.

Quelle est la stratégie du Gouvernement pour que le français, comme d'autres langues d'ailleurs que l'anglais, existe en tant que langue de travail au sein des institutions européennes, ce qui est de moins en moins le cas ? Derrière tout cela, se cache une intention politique puisque c'est aussi comme cela que nous gagnerons la bataille de nos idées. C'est aussi une question de stratégie en interne aux institutions. Il faudrait peut-être moins se concentrer sur les places de très haute direction et leur préférer les postes de chefs d'unités et de directeurs, là où est déterminée la langue de travail des institutions. La faiblesse de notre présence à ces postes aujourd'hui fait que le français est moins utilisé dans les institutions.

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