Intervention de Élisabeth Guigou

Réunion du 21 mai 2013 à 16h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉlisabeth Guigou, présidente :

Nous sommes donc à la veille du débat sur la loi Fioraso, sur laquelle des sensibilités diverses s'expriment dans cette commission. Pour ma part, je considère qu'il y autant d'arguments pour autoriser les cours en anglais que contre, en faveur de la francophonie. Considérer que c'est aussi un moyen d'attirer chez nous des étudiants étrangers qui ne viendraient pas sans cela est un argument recevable. Quant à savoir s'il fallait l'inscrire dans la loi, je suis un peu sceptique sur la méthode. Mais le débat aura lieu demain dans l'hémicycle, et ce serait dommage d'y consacrer la demi-heure qu'il nous reste en laissant de côté d'autres questions très importantes.

J'en profite pour souligner que, néanmoins, la défense de notre langue devrait être imposée absolument à tous les élus et tous les fonctionnaires qui se déplacent à l'étranger. Depuis très longtemps, je suis atterrée de voir à quel point les représentants officiels d'administrations françaises ont contribué à cette évolution navrante à Bruxelles en oubliant de parler leur langue simplement pour montrer qu'ils savent parler l'anglais. Voilà un point sur lequel, madame la ministre, vous trouverez l'unanimité au sein de la commission des affaires étrangères.

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