Intervention de Gerrit Van Rossum

Réunion du 21 mai 2013 à 16h45
Commission des affaires étrangères

Gerrit Van Rossum, délégué des affaires francophones, ministère des affaires étrangères :

L'approfondissement ou l'élargissement de l'OIF dont parlait M. Amirshahi est exactement le même débat qu'on a connu au moment de l'élargissement de l'Union européenne. Certains plaident pour, certains plaident contre, chacune de ces positions vaut l'autre. Ce sont les chefs d'États qui décident de l'élargissement, pas le secrétaire général de l'OIF. Le premier pays à bénéficier de l'élargissement a été la Roumanie, sous l'impulsion du Président Mitterrand.

L'OIF en tant que telle est attractive puisque la francophonie et la diversité culturelle qu'elle recouvre sont attractives. Mme la ministre se rend dans d'autres pays que les membres de la francophonie. Elle était récemment en Uruguay qui a souhaité être observateur lors du sommet de Kinshasa. Elle y a effectué la première visite ministérielle depuis cinq ans, et a été reçue comme un chef d'État. Dans l'état actuel, l'élargissement serait-il un handicap à un fonctionnement efficace ? Honnêtement, non. Les moyens sont ce qu'ils sont, mais ils sont concentrés sur le coeur dur de la francophonie. L'élargissement est une étape politique supplémentaire qui en assure le rayonnement global puisque la francophonie, objectivement, ne peut pas avoir de frontières. L'AUF, qui a tenu son assemblée générale à Sao Paulo, a réuni des établissements de quatre-vingt-dix pays. C'est bien la francophonie internationale.

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