Pendant qu'à Paris, vous parlez de dialogue social durant deux jours en nous promettant des conclusions dans un an, dans ma circonscription, à Reims, les 640 salariés du journal L'union sont dans l'angoisse. Les négociations avec le seul repreneur potentiel sont interrompues, car la Filpac CGT refuse l'accord social, alors qu'un véritable projet industriel est proposé.
Malgré toutes les sollicitations adressées par les élus locaux à votre Gouvernement, nous n'avons, à ce jour, aucune réponse concrète. C'est au sein de votre majorité que cela se passe, et c'est maintenant ! Monsieur le Premier ministre, pour ces salariés, la clause de revoyure, ce n'est pas dans un an, c'est maintenant ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)