Intervention de Jean-Marc Ayrault

Séance en hémicycle du 11 juillet 2012 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique générale

Jean-Marc Ayrault, Premier ministre :

Madame la députée Vautrin, j'ai écouté attentivement votre question. Je dois vous dire que je suis très surpris de constater depuis quelques jours à quel point l'opposition est désemparée. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. - Rires sur les bancs du groupe UMP.) D'une certaine façon, je le comprends. Quand on a été sanctionné avec une telle sévérité, il est difficile de s'en remettre spontanément ! (Nouveaux applaudissements sur les bancs du groupe SRC. - Vives exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Dans votre lutte pour le pouvoir – je veux dire le pouvoir à la tête de l'UMP –, je vous souhaite bon courage ! (Nouvelles exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Mais là n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est que nous devons faire face à l'urgence. L'urgence, c'est aussi les plans sociaux, dont certains ont peut-être été volontairement retardés (Exclamations sur les bancs du groupe UMP) et qui sont parfois très lourds. Mais le Gouvernement n'a pas l'intention de se décourager. Avec les partenaires sociaux, chacun devant ses responsabilités, dossier après dossier, nous rechercherons les solutions, à la fois économiques et sociales, parce que c'est nécessaire. C'est l'urgence et nous voulons y faire face ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Mais, mesdames et messieurs les députés, ce dont nous héritons ne nous rend pas la tâche facile. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

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