J'étais même étonné de constater, dans les échanges bilatéraux et les réunions préparatoires, à quel point ce dialogue et cet esprit de discussion et de négociation étaient attendus par tous les partenaires sociaux, les représentants des organisations syndicales de salariés comme les représentants du patronat, des grandes entreprises, des moyennes entreprises et des très petites, sans oublier les autres partenaires réunis, pendant deux jours, autour de la table.
Notre méthode, c'est celle du dialogue, de la négociation et de la recherche de compromis utiles au redressement du pays dans la justice. Pour y parvenir, il faut tout mettre sur la table. C'est ce que nous avons fait, tout en traitant les problèmes d'urgence. Je voudrais en citer deux.
D'abord, l'emploi des jeunes. Nous avons pris une première décision : engager une concertation pendant tout l'été (Rires sur les bancs du groupe UMP). Puis à la rentrée parlementaire, mesdames et messieurs les députés de la majorité, je sais que je peux compter sur vous ; mesdames et messieurs les députés de l'opposition, on verra alors ce que vous êtes capables de faire pour l'emploi des jeunes.
En effet, après cette concertation, sera proposé au Parlement un projet de loi visant à établir les conditions propres à créer des emplois d'avenir pour 150 000 jeunes aujourd'hui au chômage. C'est le premier projet de loi que nous vous soumettrons à la rentrée d'octobre.
Le deuxième problème urgent qui a donné lieu à discussion avec les partenaires sociaux concerne le contrat de génération, promis par le Président de la République pendant sa campagne électorale.