…des députés d'Île-de-France s'exprimeraient à ce sujet – et certains l'ont fait, y compris dans votre groupe –, ils sont égaux devant le Parlement. Tous les députés, ici, ont le droit de s'exprimer sur tous les sujets, sans restriction. Aucun sujet n'appartient à un député plutôt qu'à un autre. Cela, c'est une question de principe. (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC.)
Je voudrais maintenant répondre concrètement à notre collègue qui évoquait le cas d'une commune de 1 500 habitants. Je me suis livré à un rapide calcul. Disons qu'il y a dans cette commune entre 500 et 700 logements. L'objectif à atteindre serait donc compris entre 50 et 70 logements sociaux, en plusieurs années. Et vous croyez que c'est là un objectif totalement hors d'atteinte ? Eh bien, non. Cette disposition est tout à fait concrète et elle répond à des besoins. Les offices publics HLM départementaux sont là pour apporter un appui aux communes qui veulent s'engager. Et je vais tout vous dire :dans mon département de Loire-Atlantique, celui qui m'en a parlé un jour, c'est un sénateur UMP, maire d'une petite commune. Vous le retrouverez facilement, puisqu'il n'y en a plus qu'un, de sénateur UMP. (Sourires.)
C'est une évolution de la loi SRU que nous proposons, et sans précipitation aucune. Car, comme l'a dit Mme la ministre, la loi SRU a mûri pendant dix ans. Son évolution est demandée par des élus et par des citoyens depuis plus d'une dizaine d'années. Nous avons l'occasion de la voter maintenant. Faisons-le ! (Applaudissements sur les bancs des groupes écologiste et SRC.)