Mon intervention se fonde sur l'article 58, alinéa 1, et concerne le déroulement de nos travaux.
Encore une fois, très sereinement, je rappelle qu'il est une heure et demie du matin. Si tous les députés sont concernés par le texte, les membres de deux commissions permanentes – celle des affaires économiques et celle du développement durable et de l'aménagement du territoire – sont particulièrement impliqués. Cette dernière réunit son bureau à huit heures demain matin, juste avant une réunion de la commission. Je crois que la commission des affaires économiques a également une réunion. Et, demain après-midi, les deux sont de nouveau sur le feu – si j'ose m'exprimer ainsi – avec l'examen du texte relatif à la tarification progressive de l'énergie.
Nous ne pourrons pas achever cette nuit l'examen des 240 amendements restants. Les députés de tous les bancs font certes preuve de beaucoup de bonne volonté, d'une capacité physique certaine. Reste que, très sincèrement, dans le souci de la sérénité des débats, il conviendrait, monsieur le président, d'envisager de lever la séance.