Bien sûr, je ne connais rien au problème du logement. En revanche, je suis sûre d'être une femme. Je vous prierai donc de m'appeler madame la ministre, sans quoi je me verrai dans l'obligation d'inverser aussi les voyelles et de vous appeler monsieur la député. Ce serait aussi désagréable à votre égard que votre attitude l'est au mien. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Pour terminer, monsieur Apparu, vous avez raison, mais n'essayez pas de pointer une contradiction ! Ce projet de loi applique justement l'idée que vous développez. Si nous étions absolument rétifs à l'accession sociale, nous n'aurions pas permis la décote sur les terrains publics de l'État s'agissant de projets d'accession à la propriété. C'est bien parce que nous pensons que l'accession est effectivement complémentaire au logement locatif social que nous autorisons la décote dans ce cas.
(L'amendement n° 292 rectifié n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 287 rectifié n'est pas adopté.)