Madame la députée, vous m'interrogez sur les attentes des outre-mer et sur la feuille de route du Gouvernement, en particulier sur la mission qui m'a été confiée par le Président de la République et le Premier ministre.
Je partage votre diagnostic : partout dans les outre-mer, il y a des urgences mobilisatrices et de grandes attentes, mais aussi des espoirs de changement. La feuille de route correspond tout simplement aux engagements pris par le Président de la République, transformés en programme gouvernemental. Parmi les urgences auxquelles il faut répondre, il y a celle de la lutte contre la vie chère. Le Premier ministre m'a demandé de faire une communication sur ce point devant le conseil des ministres, le 25 juillet prochain. Nous avons l'intention de nous attaquer résolument aux causes structurelles de la vie chère dans les outre-mer (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), qu'il s'agisse des impositions de structures, des monopoles, des oligopoles ou des systèmes de clientèle.
Il conviendra de faire la lumière sur certains secteurs particuliers, tels les carburants, le commerce alimentaire ou la téléphonie. En matière d'itinérance téléphonique, nous venons d'obtenir des opérateurs une diminution de 17 % des prix (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC) et, si nous sommes conscients du fait qu'il faudra aller beaucoup plus loin, c'est un début.
Enfin, je passerai le 14 juillet chez vous, à la Réunion. Pour la première fois, un ministre en exercice se trouvera parmi ses compatriotes d'outre-mer le 14 juillet…