Il s'agit ici d'un sujet sur lequel nous nous sommes déjà arrêtés hier, mais sur lequel je souhaite revenir, à savoir la différence de traitement entre les arrondissements et les communes de la petite couronne.
Je n'ai toujours pas compris pourquoi l'on peut ne pas comptabiliser arrondissement par arrondissement à Paris, alors que, dans les communes de la petite couronne, qui sont pourtant soumises aux mêmes contraintes, aux mêmes difficultés et à la même densité, voire davantage, on refuse de considérer la situation à l'échelle de bassins de vie. Cela offrirait pourtant des marges de manoeuvre et ouvrirait donc des possibilités de réalisation que l'on ne trouve pas autrement dans des secteurs denses. De fait, les arrondissements parisiens n'arrivent pas à progresser, compte tenu de la densité et de la configuration de leur territoire.
J'ai d'autant plus de mal à comprendre cette logique que, dans le cadre de Paris Métropole, je travaille activement, y compris avec certains d'entre vous, pour essayer justement de considérer la métropole de façon plus homogène, et que nous avançons sur un certain nombre de choses. Pourquoi donc, à l'heure où l'on traite ici la question du logement, le raisonnement que nous essayons de tenir ensemble sur Paris Métropole, qui consiste à considérer d'autres échelles, n'est-il pas valable ? Pourquoi nous impose-t-on cette segmentation des territoires, qui, on le voit bien dans certains cas de figure, nous empêche tout simplement d'avancer ?