Notre position est très claire : nous souhaitons la construction de logements sociaux. Mais nos débats en commission ont révélé que nombre de nos collègues de gauche partagent notre analyse, car ils sont sur le terrain.
Ce que nous reprochons à cette loi, c'est qu'elle ne va pas accélérer la construction de logements sociaux mais la freiner. Si vous nous dépeignez comme des gens attachés à défendre nos territoires, c'est que nous sommes tous les jours confrontés à la réalité du terrain.
Si j'ai insisté tout à l'heure sur la nécessité de supprimer l'article 4 ter, c'est qu'il freinera la construction de logements. On peut certes défendre de belles théories, et nous aimerions, nous aussi, pouvoir construire le plus de logements possible – dans le parc social comme dans le parc privé, pour ce qui nous concerne –, avec des normes de qualité. Mais vous n'aurez plus personne, en face de vous, pour construire ! Il est donc important d'écouter les hommes de terrain, passionnés sans être idéologues, et mus par l'envie d'être au service du public.
Il est absurde de nous reprocher de nous comporter en hommes de terrain. C'est l'avenir de la construction que nous défendons. Écoutez-nous, et construisons ensemble dans l'intérêt des Français !