D'après ce que j'ai vu, le diagnostic est partagé. Il faudrait que ce diagnostic soit plus complet et intègre tous les types de logement, y compris le parc privé et l'hébergement d'urgence. Une démarche moins éclatée entre les différents zonages, type zone de redynamisation urbaine (ZRU) ou Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), serait nécessaire.
La relation avec l'État s'est modifiée dans le sens d'une plus grande souplesse. La répartition des crédits de l'État aux délégataires se fait dans une très grande transparence. Le comité régional de l'habitat voit passer non seulement les dotations par département mais aussi par délégataire. Et si je parlais de souplesse, c'est parce que nous faisons le point en cours d'année, en tant que besoin, ce qui a également simplifié nos relations avec l'État central. Ainsi, l'année dernière, la pression démographique dans l'agglomération toulousaine a été telle que nous avons sollicité des crédits supplémentaires, que nous avons obtenus, parce qu'une analyse nationale était menée. En somme, notre démarche est plus souple et adaptable.