Mme Attard pose un vrai problème. Tous ceux qui ont assisté à un conseil d'administration ont compris comment la parole pouvait être rapidement ficelée et les votes organisés, le président sortant d'une pochette moult pouvoirs qu'il s'est fait transmettre. Je comprends au demeurant la position de Mme la ministre, qui a, elle aussi, participé à des conseils d'administration. Je pense que cette évolution est très saine et va dans le bon sens. Comment le rapporteur pense-t-il que nous puissions sortir de cette impasse ? Ne faudrait-il pas, comme dans certaines autres instances, limiter le nombre de pouvoirs remis au président, ce qui ferait vraiment vivre la démocratie au sein du conseil d'administration ?