L'AFIJ, que je connais très bien, est une association jouant efficacement son rôle d'insertion des jeunes diplômés. Mais comme je le dirais pour les Cordées de la réussite – d'une nature certes un peu différente –, je considère que des dispositions relatives au système associatif ne relèvent pas du domaine de la loi.
Je m'associe à l'hommage que chacun rend à l'AFIJ, une association qui remplit très bien ses missions, mais il me semble qu'il pourrait même être dangereux de faire remonter au niveau de l'exécutif et du législatif ce qui relève du milieu associatif : par essence même, ce milieu est extrêmement évolutif et dépend beaucoup de la composition des membres des associations, de leurs conseils d'administration et de leurs présidents. L'efficacité d'une association dépend, plus qu'aucune autre structure, de la dynamique de son conseil d'administration, dont la composition est susceptible d'évoluer très rapidement. Si je souhaite que l'AFIJ continue, dans la pérennité, à assurer ses missions aussi bien qu'elle le fait actuellement, je ne juge pas souhaitable de la faire remonter au niveau législatif.