J'entends donner ces garanties de plus haut niveau aux IUT sans toutefois les lier à la demande que nous leur faisons d'accueillir davantage de titulaires de baccalauréat technologique. Ce n'est pas souhaitable même d'un point de vue déontologique. Nous aurions l'air de procéder à une sorte de marchandage indigne de la qualité du dialogue et de la confiance que nous voulons rétablir avec les IUT. Je ne souhaite donc pas lier ces deux mesures : si nous faisons confiance aux IUT, c'est parce qu'ils la méritent et parce que leur efficacité doit être reconnue dans les territoires. L'instauration du dialogue au plus haut niveau réglementaire sera la marque de cette confiance. Et je compte sur les instituts pour faire évoluer, à travers ce dialogue, leur accueil des titulaires d'un baccalauréat technologique.
Voilà quel est notre état d'esprit général de confiance restaurée, avec l'assurance que le Gouvernement défend la spécificité des IUT et la reconnaissance qui leur est due au sein de l'Université, ainsi que la reconnaissance de toutes les filières technologiques sur lesquelles, trop souvent, nous n'avons pas porté le regard appréciateur qu'il convenait.