Je m'inscris en faux contre ce que vous dites, madame la ministre. Nous ne voulons stigmatiser personne. Au contraire, nous partons de l'idée qu'il y a un certain nombre de pré-requis. Trouvez-vous normal qu'actuellement, on puisse s'inscrire en musicologie sans avoir eu aucune pratique musicale jusqu'au baccalauréat ? C'est un sujet qui mérite une attention toute particulière.
Vous avez cité Mme Pécresse et le président Sarkozy et vous avez raison : les choses se font progressivement, et il est important de dire que la réforme de 2007 ne comportait pas ce dispositif. Mais aujourd'hui nous croyons le moment venu de passer à une nouvelle phase de l'autonomie : nous pouvons aller vers une véritable personnalisation pour faire en sorte qu'un maximum de jeunes puissent réussir, et placer au coeur de la réflexion la question de l'excellence de l'ensemble des parcours. Pour cela, nous faisons justement confiance aux universités. Il faut faire respirer le système : un tel dispositif le permettrait aisément.