Merci pour votre réponse, madame la ministre, et je veux bien admettre toute logique gagnant-gagnant. Mais expliquez-nous une chose : considérez-vous que tout étudiant titulaire d'une licence a vocation à poursuivre automatiquement ses études en première année de master ? Et si oui, comme c'est le cas aujourd'hui, doit-il poursuivre automatiquement en deuxième année de master ? Dans ce cas, vous partez du principe que tout le monde doit aller jusqu'au master 2 !
Et si, comme vous l'avez dit à l'instant, vous maintenez la séparation entre le master 1 et le master 2, quelle réponse apportez-vous aux étudiants qui se trouvent au milieu du gué ? Ils ont validé une année de master, mais cela ne correspond plus à aucun grade universitaire homologué dans le système international, ce qui pose aussi problème vis-à-vis des employeurs. C'est un vrai problème, un problème concret, que vous balayez d'un revers de main. Encore une fois, vous n'apportez aucune solution.