Laurent Fabius et moi-même vivons avec l'obsession quotidienne de trouver une solution. Vous avez évoqué, monsieur le député, le chiffre de 90 000 morts, dont nous savons qu'il a été dépassé. Se dresse donc devant nous le chiffre fatidique et glacial de 100 000 morts. C'est pourquoi notre politique suit trois grandes orientations.
La première, c'est de favoriser le dialogue politique qui constitue la priorité absolue. La France s'implique pleinement dans la conférence dite « Genève II » et nous souhaitons qu'elle associe pour la première fois l'ensemble des parties par des représentants qui n'ont pas de sang sur les mains.