C'est dans cette mobilisation générale au service du redressement du pays, rappelée à tous il y a quelques jours par le Président de la République, dans la détermination et l'offensive, que s'inscrivent les dispositions législatives dont nous allons débattre.
Vous l'avez compris, le changement était nécessaire – pas pour la satisfaction de promulguer la septième loi en cinquante ans sur ces sujets, mais parce que la situation de notre enseignement supérieur et de notre recherche ne permet pas aujourd'hui d'atteindre nos objectifs de redressement. D'autres pays se sont mieux préparés que nous.
En effet, la France s'est laissé distancer. Depuis dix ans, l'ancienne majorité n'a pourtant pas ménagé ses efforts pour nous convaincre du contraire, avec des annonces mirobolantes de milliards jamais concrétisés, des transferts incomplets de masse salariale que l'on voulait faire passer pour de l'autonomie mais qui se sont transformés en lendemains douloureux pour les universités,…