Nous sommes, là aussi, très en retard sur nos voisins européens, avec 8 % d'alternance en moyenne mais 4 % seulement à l'université, contre plus de 20 % en Allemagne dans les formations supérieures. Cet objectif est possible quand certaines universités françaises dépassent déjà les 20 % dès le premier cycle.
Pour éviter d'être une aubaine pour les entreprises ou un appât pour les étudiants, les stages devront être obligatoirement intégrés à une formation. Je souhaite les développer dès le premier cycle, où ils sont très utiles pour confirmer ou réorienter le projet professionnel des étudiants, tout en limitant leur durée pour éviter qu'ils ne se substituent à des contrats de travail.
Enfin, l'article 22 vise à lutter contre un taux d'échec, que chacun sait très élevé, en première année des études de santé, en améliorant le dispositif de réorientation précoce tout en diversifiant le recrutement des futurs professionnels via des filières entrantes depuis des licences. Votre rapporteur pour avis Olivier Véran reviendra sur nos propositions et expérimentations sur la base de son très bon rapport, voté à l'unanimité en commission.