Avec le CNOUS, j'ai accéléré les projets de réhabilitations et de constructions afin de tenir la feuille de route qui programme 40 000 logements en quatre ans. Le précédent plan Anciaux, lui, n'a accru le parc de logements sociaux géré par les CROUS que de 22 000 logements en huit ans, soit 50 % de ses objectifs. Les équipes pédagogiques ont aussi été renforcées en licence, grâce à la création, dès 2013 et chaque année pendant cinq ans, de 1 000 emplois fléchés sur la réussite en licence.
Venons-en maintenant à la deuxième priorité de ce projet de loi : une nouvelle ambition pour la recherche, avec le retour d'un État volontariste.
La recherche sera un levier du redressement de la France. C'est ce qu'a affirmé à plusieurs reprises le Président de la République. Dans un contexte budgétaire globalement contraint, l'enseignement supérieur et la recherche ont été protégés, avec une hausse globale de 2,2 % en 2013, et le rapport Gallois préconise de sanctuariser ce budget auquel les investissements d'avenir contribuent largement. C'est un investissement collectif et il revient à l'État d'assumer le rôle qu'il avait abandonné en matière d'orientation et de programmation.
La nouvelle ambition de notre recherche, c'est de faire face aux grands défis sociétaux, économiques et environnementaux – d'abord en préservant la sérénité indispensable à la recherche fondamentale et disciplinaire, ensuite en favorisant la recherche technologique et le transfert, nos deux points faibles par rapport aux pays comparables et émergents.