Madame la ministre, ce n'est pas en soi le regroupement qui peut amener l'excellence et permettre de répondre aux grands défis auxquels nous sommes confrontés s'agissant de notre essor économique et de nos moyens de coopération. Le regroupement, s'il n'est pas accompagné de moyens humains et financiers, peut assécher une partie de ses composantes ; le regroupement, s'il n'est pas accompagné d'une véritable démocratie, peut se transformer en une forme de féodalité, pas toujours source d'innovation. Nous avons besoin, à travers un fonctionnement démocratique, de faire vivre les identités de chaque établissement, de faire vivre chacun des atouts que ceux-ci ont développés en leur sein.
Par ailleurs, vous avez fait allusion au projet de métropole à Marseille, insistant sur le fait que les regroupements ne pourront se faire que s'il y a une volonté partagée. J'espère que votre collègue, Mme Lebranchu, aura le même état d'esprit pour Marseille parce que, pour l'instant, on passe en force contre la volonté des différentes collectivités territoriales !