Je voudrais tout d'abord revenir sur ce qui a été dit au sujet du doctorat, en particulier par Jean-Yves Le Déaut. Je crois qu'un tel sujet peut en effet nous rassembler au sein de cet hémicycle. Valoriser le doctorat constitue un enjeu essentiel. En revanche, il est important de distinguer secteur public et secteur privé. Nous pouvons ici agir sur le secteur public, mais je ne vous apprends rien en vous disant que cela relève dans le secteur privé des conventions de branche. Voilà un travail important qu'il faut poursuivre avec l'ensemble des partenaires sociaux concernés afin que le doctorat soit reconnu dans les conventions de branche. Il existe d'ores et déjà un secteur dans lequel le doctorat est reconnu dans la convention de branche, c'est celui de la chimie. On voit bien la plus-value qu'apporte un docteur dans ce secteur industriel. Ce travail doit être poursuivi.
Il en est de même pour le secteur public, dans lequel il importe de soutenir une démarche de valorisation du doctorat. Il ne s'agit pas, comme l'a dit Jean-Yves Le Déaut, de substituer les uns aux autres mais bel et bien de montrer qu'un doctorat forme évidemment à la recherche mais aussi par la recherche et que la richesse qui en résulte est une valeur ajoutée pour l'ensemble de notre société. C'est la raison pour laquelle nous sommes également très favorables à la valorisation du doctorat par le secteur public.