Il s'agit de préciser une dernière fois – je vous promets que nous n'y reviendrons plus ensuite – ce que nous entendons par « transfert » – notion tout de même cruciale. Soit il s'agit d'une mission principale de l'enseignement supérieur, soit elle ne l'est pas. Nous n'avons pas critiqué la notion même de transfert, nous avons juste contesté le dosage proposé par le texte. Certes, le transfert est important, mais peut-être pas autant que le texte ne le prévoit.
Le transfert de la recherche archéologique vers l'industrie n'apparaît pas automatique, sauf, il est vrai, une fois, lorsque L'Oréal a été séduit par des découvertes sur le maquillage dans l'Égypte ancienne qui pouvaient intéresser quelques entreprises – excusez-moi de prendre cet exemple mais c'est le dernier en date. Il ne faut donc pas exagérer l'importance du transfert, qui ne doit en rien être prioritaire.
Nous ne sommes absolument pas opposés au transfert mais la place qu'il occupe ici nous paraît beaucoup trop grande. En tout cas, aujourd'hui, l'enseignement supérieur aura bien du mal à assumer cette nouvelle mission que lui assigne le texte.