Ceci n'est pas un jeu, monsieur de Courson ! Nous avons voulu dégager 20 milliards d'euros, non pour uniquement baisser le coût du travail, madame Dalloz, mais pour stimuler la compétitivité et l'emploi. Vous ne partagez pas l'orientation de cette politique, mais c'est celle que nous défendons. Il faut, en effet, mettre un terme au déclin de l'emploi industriel, que vous avez subi ces dix dernières années sans réagir.
Nous jouons d'autant moins que nous avons prévu les recettes nécessaires à ce projet. Que n'auriez-vous dit si nous ne l'avions pas fait ? Ainsi, ces 20 milliards d'euros seront financés par 6,4 milliards de hausse de la TVA, 10 milliards de diminution des dépenses publiques et plus de 3 milliards provenant de la fiscalité écologique. Le calendrier est, lui aussi, connu.
Une fois le principe, les recettes et le calendrier posés, nous continuons à réfléchir aux contours de cette politique, pour le logement, pour les services – évoqués par notre collègue Éric Alauzet – comme pour les autres secteurs.
J'émets donc un avis défavorable à ces amendements.