À l'heure où notre société souffre d'une crise qui frappe chaque jour de nouvelles familles, les Françaises et les Français veulent retrouver des motifs d'espérer. Ils attendent de leurs gouvernants courage et détermination pour les mettre à l'abri du besoin et en finir avec les angoisses du lendemain comme le proclamait devant cet hémicycle Ambroise Croizat, ministre communiste du travail, lors de la mise en place du plan de sécurité sociale.
La voie des jours heureux n'est pas celle de la loi, dite de sécurisation de l'emploi, qui précarise les salariés. La voie des jours heureux n'est pas celle non plus de la réforme annoncée de notre système de retraite et l'allongement des cotisations. La voie des jours heureux n'est pas davantage celle du renoncement au plafonnement des salaires des grands patrons.
Bien au contraire, toutes ces mesures vont à rebours de l'esprit qui animait le programme du Conseil national de la Résistance. Bien au contraire, la fidélité à ce programme et à ses valeurs impliquent de résister au diktat de l'argent. Le Gouvernement y est-il prêt pour renouer avec l'audace qui animait les artisans du programme du Conseil national de la Résistance, le programme des jours heureux ?