La mise en oeuvre de la loi de programmation militaire implique non seulement la suppression de 54 923 postes, mais également, si on « fait » du zéro volume entre 2013 et 2015, des réductions de crédits d'investissement et de fonctionnement, de l'ordre de sept à neuf milliards d'euros. De quelle manière l'industrie de défense française sera-t-elle touchée ? On sait l'importance de celle-ci pour notre pays en termes d'emploi – 165 000 postes –, de chiffre d'affaires –17 milliards d'euros – et de balance commerciale – positive de près de 3 milliards. On sait également que l'allongement des délais d'exécution des contrats a un coût pour l'industrie. Comment allez-vous construire votre budget 2013 ?
EADS, via Airbus, a pris la décision très importante de s'implanter aux États-Unis pour y assembler des A320. Avez-vous pris contact avec les responsables d'EADS pour envisager la manière dont notre industrie de défense pourrait reprendre pied aux États-Unis ?