Tout d'abord, je remercie M. Chevrollier d'avoir évoqué « notre » Président de la République, car celui-ci est en effet le président de tous les Français et vous ne devriez pas, sur certains bancs, l'oublier.
Quant au 150e anniversaire du SPD, il n'y a pas d'anomalie à ce que le Président de la République s'y soit rendu. Permettez-moi de souligner les raisons qui le justifiaient. Le SPD a été – avec l'autre grand parti allemand, la CDU-CSU – l'un des deux piliers de la reconstruction de la démocratie en Allemagne et de la lutte contre le nazisme. C'est la raison pour laquelle – vous l'avez sans doute remarqué – Mme Merkel était également présente à cet anniversaire. C'est une forme de dignité du débat public qu'il faut saluer et dont chacun devrait s'inspirer.
Le Président de la République a prononcé un discours dans lequel il a fait l'éloge du courage, du réformisme, de la capacité, au besoin, à bousculer certains tabous. C'est ce que nous faisons : nous menons une politique réformiste, courageuse.