Intervention de Anne Valleron

Réunion du 26 septembre 2012 à 10h00
Commission des affaires économiques

Anne Valleron, représentant la CFE-CGC :

À Rennes, il ne faut pas attendre la revitalisation, car celle-ci n'intervient que lorsque les licenciements ont déjà eu lieu. Il faut engager auparavant une réindustrialisation, et ce avec l'entreprise, car nous serons plus efficaces en agissant ensemble. C'est ce qu'attendent les salariés rennais, avec qui je me trouvais hier et qui comptent sur vous, élus de l'Ille-et-Vilaine.

Quant au plan social, il est déjà bloqué. Comme le prévoit la loi, en effet, ce n'est que lorsque l'expertise que nous avons demandée aura été rendue que les partenaires sociaux seront amenés à donner un avis, lequel déclenchera la consultation des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) : le premier départ de salarié n'est pas pour demain et nous avons toute latitude pour continuer à discuter.

Pour ce qui est de la pyramide des âges, on compte, sur 70 000 salariés, 6 000 ouvriers, 11 000 cadres et 2 000 employés, techniciens et agents de maîtrise (ETAM) de plus de 55 ans.

En matière de recherche et développement, croyez-vous que, si on les avait consultés, les partenaires sociaux auraient été favorables à une internationalisation qui se traduit par le développement tous azimuts de véhicules low cost construits à l'Est et d'emplois hors de France ? Nous sommes conscients du fait que l'entreprise doit s'internationaliser, mais aussi des conséquences de cette internationalisation pour nos collègues.

Je rappelle pour conclure que, si le développement d'un véhicule prend quatre ans, c'est aujourd'hui que se pose le problème des salariés.

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