J'en viens aux questions de notre rapporteur.
Dans le cadre du plan européen consacré à l'acier, comment envisagez-vous la transposition du droit communautaire ? Je précise que notre commission d'enquête entendra le commissaire Tajani à ce sujet.
Quelles réorientations l'Association mondiale de l'acier peut-elle en mesure de définir, en dépit de la vive concurrence qui oppose les pays producteurs ? Peut-on espérer qu'elle apporte plus de cohérence dans les normes économiques et environnementales ?
Où en est la recherche dans les principaux groupes français et européens ? Permettra-t-elle un développement durable du secteur de l'acier ?
Quel est le poids économique des négociants en acier, dont l'union syndicale est affiliée à votre fédération ? Souffrent-ils autant que les producteurs en période de crise de la demande ? Gagne-t-on mieux sa vie dans le négoce que dans la fabrication ? Quels sont les grands opérateurs du domaine ?
En matière sociale, dans quelles proportions la filière recourt-elle au chômage partiel ? Comment maîtrise-t-elle les baisses d'activité ?
Permettez-moi d'ajouter une question. Au sein du Conseil national de l'industrie (CNI), l'acier a une position transversale : il touche au ferroviaire, à l'automobile, etc. Dès lors, quelle place la sidérurgie peut-elle prendre dans les filières stratégiques ?