Je ne reviendrai pas sur l'historique de la question des farines animales que chacun connaît bien. Notre position est à 80 % favorable à la proposition qui nous est soumise. Nous demeurons cependant profondément hostiles à l'introduction des farines animales dans l'alimentation du bétail, y compris pour les poissons d'élevage.
Compte tenu des grandes difficultés des éleveurs, il serait catastrophique d'autoriser, dès juin 2013, l'introduction des protéines animales pour les poissons d'élevage. Il me semble par conséquent indispensable de demander un moratoire, comme l'ont fait les sénateurs dans la proposition de résolution européenne qu'ils ont adoptée. Le Gouvernement ne doit donc pas renoncer à exiger la suspension de la décision européenne, et je ne comprendrais pas que notre commission ne soit pas unanime sur ce point fondamental.