Comme vous l'avez souligné, monsieur le président, France Télévisions s'est largement démarquée cette année de ses concurrents, non seulement dans le domaine politique en couvrant la primaire socialiste et les élections présidentielle et législatives, mais aussi dans le domaine du numérique.
Selon vous, la baisse des recettes publicitaires n'était pas prévisible ; or, en 2011, j'avais souligné dans un rapport la prévisibilité de cette baisse, compte tenu de la loi supprimant la publicité en soirée.
Vous avez dit votre désir de renforcer l'identité des chaînes, en particulier de France 4. Dans la mesure où le groupe Lagardère n'entend pas vendre à France Télévisions ses parts dans la chaîne Gulli, qu'en est-il de la création d'une chaîne jeunesse ?
Vous avez évoqué l'arrivée des six nouvelles chaînes sur la TNT et le rachat des chaînes Bolloré par Canal Plus. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur la nouvelle concurrence de D8 ?
M. Michel Boyon, président du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), s'est récemment exprimé sur le démarrage tardif des premières parties de soirée sur France Télévisions. Pouvez-vous nous apporter une réponse à ce sujet ? Il a également déclaré que « le problème de France Télévisions, c'est France 3 ». Dans la lettre que vous avez adressée à vos collaborateurs aujourd'hui, vous écrivez que ce n'est pas le cas. Et pourtant, l'ensemble du personnel de France 3 a exprimé auprès de nous son inquiétude face à l'éventualité d'une d'une fusion, sa crainte d'une réduction du rôle des antennes régionales et d'une disparition quasi-totale et programmée de France 3. Toujours dans cette lettre, vous écrivez : « Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois par la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes ». Vous y déclarez également qu'il n'y aura pas de départs contraints, mais uniquement des départs volontaires. Pourriez-vous nous rassurer, monsieur le président ?