Peut-être avez-vous juridiquement raison sur la question du moratoire mais vous avez politiquement tort ! Les arguments de la Commission européenne à la base de son revirement quant à la réintroduction des farines animales transformées dans l'alimentation des poissons d'élevage ont été à la fois techniques – moins de risques de maladie- et économiques. Je m'oppose à ce ballon d'essai de la Commission qui a pour objet d'aller plus loin et de réintroduire les farines animales pour les animaux d'élevage terrestres. Je suis heureux que la présidente et notre collègue Jean Louis Roumegas partagent ce point de vue.