Intervention de Jacques Myard

Réunion du 9 avril 2013 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Myard :

Vous me rappelez cette phrase d'Élisabeth Ire d'Angleterre : « salut aux chercheurs d'aventures » ! La PESC est quasiment morte née et je ne pense pas que cela puisse se développer. Il faut sortir du cadre de l'Union européenne, où il n'existe pas de solution, en matière de propriété intellectuelle notamment. De plus, vous semblez oublier que, du point de vue juridique, c'est l'OTAN qui est le cadre en matière de défense.

Je suis d'accord pour dire que nous avons une chance, dans la mesure où les Américains ne peuvent pas tout faire. Néanmoins, la volonté manque du côté de nos partenaires européens. De plus, les moyens budgétaires sont insuffisants ; d'aucuns disent que si l'on veut enterrer un projet, il suffit de le placer au niveau européen… Pour que cela fonctionne et que des synergies puissent se créer, il faut des coopérations bilatérales, avec un pilote dans l'avion !

Par ailleurs, la Cour des comptes a dit qu'il fallait dissoudre la brigade franco-allemande. Je maintiens que pour avancer dans le domaine de la défense, il faut sortir de l'Union européenne.

Le point 21 est dangereux : conditionner l'ouverture des marchés à l'exigence de réciprocité signifie que ce sont les prix qui vont l'emporter. Il ne faut plaider que pour un seul objectif, celui de la préférence communautaire ; mais si la concurrence des prix est totale, ce sont les États-Unis qui emporteront tous les marchés.

Le dernier point doit être particulièrement mis en avant, car certains pays poursuivent effectivement un effort de défense en Europe, notamment la France et le Royaume-Uni.

Je m'abstiendrai sur ce texte.

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