Intervention de Pierre Lequiller

Réunion du 9 avril 2013 à 17h00
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Lequiller :

Ma conclusion sera différente de celle de Jacques Myard. Je partage l'avis des rapporteurs sur la nécessité de faire avancer l'Europe de la défense, et je regrette que tel n'ait pas été le cas ces derniers temps.

Je voterai cette résolution car elle donne une direction. Les instruments sont là. Le problème, c'est la volonté politique.

Notre entrée dans l'OTAN a été une bonne chose, utile. Il n'y a pas de politique communautaire s'agissant de la Syrie, seulement une coopération franco-britannique. Cela est inquiétant : on n'avance pas en matière d'industrie de la défense, même s'il existe des programmes qui aboutissent.

La « coopération structurée », dont on parle depuis le traité de Lisbonne, n'est toujours pas définie. On n'a pas dit quels sont les pays « qui le peuvent et qui le veulent », pour reprendre une expression de jacques Delors. Il est temps de le faire. Il faut que la volonté politique s'exprime. À cet égard, le fonctionnement de Mme Ashton sur les questions de défense m'inquiète, dans la mesure où les différents scénarii possibles ne sont pas anticipés et préparés.

Alors que le budget diminue, il faut faire un effort de coopération en matière industrielle. Je souhaite que le budget de la France ne diminue pas trop sensiblement.

S'agissant du dernier point évoqué par le Rapporteur, la coopération industrielle est un préalable à l'Europe de la défense.

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