Pour nous, les personnes âgées immigrées sont un public comme les autres. Elles ne font pas l'objet de dispositifs dédiés qui, d'expérience, ne répondent pas toujours aux attentes.
Dans les projets d'accompagnement social, il faut veiller à favoriser la mixité entre des personnes confrontées à des problèmes similaires. Il est également important que les bénévoles, comme les travailleurs sociaux ou les personnels médicaux, soient formés afin d'avoir une meilleure connaissance des parcours des immigrés âgés et des moyens de les aider.
La question de la précarisation croissante se pose pour tous les publics – le nombre d'appels à l'accueil d'urgence du 115 a augmenté de 30 % et les demandes d'asile s'accumulent depuis cinq ans. Nous sommes en pleine réflexion sur ce sujet sans avoir encore trouvé de solutions.
Enfin, s'agissant de la taille des structures d'accueil, il est important d'associer les personnes concernées aux dispositifs créés pour elles. Leur avis est insuffisamment pris en compte.